L'affiche
Toute exposition mérite une affiche.
C'est l'occasion de se creuser les méninges et de trouver l'inspiration à partir du message que l'on souhaite faire passer.
Nous souhaitions interpeller les visiteurs sur les vicissitudes engendrées pour nos aïeules par la multiplicité des sous-vêtements et des dessous des tenues de ces bourgeoises durant tout le 19ème siècle et jusqu'aux années 30.
Suivre la mode était alors de rigueur et le corps souffrait des contraintes et blessures provoquées par les baleines des corsets, le serrage de la taille, le poids et l'amplitude des crinolines et tournures sous de multiples jupons.
Un regard en miroir sur cette époque révolue où l'aide d'une camériste ou d'une femme de chambre était indispensable pour répondre aux habillages et déshabillages qui pouvaient se succéder dans une même journée, pour passer de la tenue d'intérieur à celles de réception, de promenade, de visite, de diner, de bal ou de théâtre.
Ci-dessous l'étape d'étude et la sortie d'imprimeur de l'affiche.Voici un exemple des dessous d'une dame de qualité vers 1867.
Une chemise de dessous en coton blanc finement brodée autour du décolleté et des petites manches.
Un corset baleiné en coutil gris à chevrons avec un tour de taille de 60cm et un tour de poitrine de 94.
Le haut du corset est bordé d'une dentelle blanche.
Il se ferme par un busc à cinq attaches métalliques et un laçage dorsal.
Un pantalon en coton blanc avec des plis religieuse au bas de chaque jambe et descendant à mi-mollet.
Un jupon du dessous en coton blanc
Une crinoline en coton piqué et cerclage métallique à neuf arceaux
Un jupon du dessus en soie bleu irisé à trois volants (non visible sur cette photo)
Bourgeoise en tenue de bal vers 1867
Ensemble corsage et jupe en soie très fine rayée ivoire et corail.
Le décolleté du corsage est bordé de volants de soie corail avec applications de blonde comme le bord des manches et le devant et les deux rangs en bas de la jupe